Abel Foullon
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Bibliographie
- Le Corvaisier, Antoine de – Histoire des evesques du Mans, et de ce qui s’est passé de plus memorable dans le Diocese pendant leur Pontificat. – A Paris : Sébastien Cramoisy et Gabriel Cramoisy, 1648, p. 836.,
- Leproux, Guy-Michel Leproux, Guy-Michel – « Les inventions d’Abel Foullon : de la conception à l’exploitation commerciale », Documents d’histoire parisienne, n° 11, 2010, p. 6 / p. 9, n. 18 [citation]
La biographie d’Abel Foullon est surtout connue grâce à La Croix du Maine, qui lui consacre la première notice de sa Bibliothèque françoise. Il y est présenté comme poète françois, philosophe, mathématicien et ingénieur, valet de chambre du Roi Henri II, etc. En fait, né à Loué, c’est semble-t-il comme secrétaire de René de Laval, sieur de Bois-Dauphin, qui avait épousé en premières noces Catherine de Baïf et devait mourir à la bataille de Saint-Quentin, qu’il commença une carrière littéraire. Dans la préface de son ouvrage sur l’holomètre, il revendique la première traduction de Vitruve, qu’un de ses amis, sans doute Jean Martin, aurait publiée sous son propre nom.
Arch. Nat. Min. cent. LXVIII, 31, 1562, 24 juillet. Elle [Catherine Clouet, la femme d’Abel Foullon] reçut du nouveau locataire un dédommagement de 300 livres tournois pour les aménagements faits dans la maison. Ce texte vient confirmer l’information donnée par La Croix du Maine […] qui écrit que Foullon mourut en 1563 à Orléans âgé de 50 ans.
- Pantin, Isabelle – Aquilon, Pierre et Martin, Henri-Jean (dir.). – Le Livre dans l'Europe de la Renaissance. 28e colloque international d'études humanistes de Tours. – Paris : Promodis, 1988, p. 240-252
- Roy, Maurice – Artistes et monuments de la Renaissance en France. – Paris : Champion, 1929, p. 458-465
Notes
« La biographie d’Abel Foullon est surtout connue grâce à La Croix du Maine, qui lui consacre la première notice de sa Bibliothèque françoise. Il y est présenté comme poète françois, philosophe, mathematicien et ingénieur, valet de chambre du Roi Henri II, etc. En fait, né à Loué, c’est semble-t-il comme secrétaire de René de Laval, sieur de Bois-Dauphin, qui avait épousé en premières noces Catherine de Baïf et devait mourir à la bataille de Saint-Quentin, qu’il commença une carrière littéraire. Dans la préface de son ouvrage sur l’holomètre, il revendique la première traduction de Vitruve, qu’un de ses amis, sans doute Jean Martin, aurait publiée sous son propre nom » (G.-M. Leproux, 2010, p. 6).
« Arch. Nat. Min. cent. LXVIII, 31, 1562, 24 juillet. Elle [Catherine Clouet, la femme d’Abel Foullon] reçut du nouveau locataire un dédommagement de 300 livres tournois pour les aménagements faits dans la maison. Ce texte vient confirmer l’information donnée par La Croix du Maine […] qui écrit que Foullon mourut en 1563 à Orléans âgé de 50 ans » (ibid., p. 9, n. 18).
Résultats
La Croix du Maine
ABEL FOULON
Maine à 6. lieuës du Mans, poëte François,
Philosophe, Mathematicien, & ingenieur,
valet de chambre du Roy Henry 2. &c.
Il a escrit de son invention l' usage & description
de l'holometre, pour sçavoir mesurer toutes
choses qui sont soubs l' estenduë du ciel, tant
en largeur qu'en hauteur & profondité, im-
primé à Paris, chez Pierre Beguin l'an 1567.
Il a escrit un traicté des Machines, engins,
mouvemens , fontes metalliques & autres telles inventions : non enco-
res imprimé.
La description du mouvement perpetuel, non imprimé.
Voylà quant à ses inventions , & touchant ce qu'il a traduit voicy ce
que j 'en ay peu voir.
Les huit livres d'architecture de Marc Vitruve , lesquels pour les avoir
communiquez à ses amis, les ont mis en leur nom, & les ont fait impri-
mer, sans faire mention de luy, qui en estoit le traducteur.
Les Satyres de Perse traduictes par ledict Foulon en vers François,
imprimees l'an 1544. à Paris.
Il a peu composer de son invention , & traduire plusieurs autres cho-
ses, desquelles je n'ay pas cognoissance.
Il est inventeur des testons forgez au moulin du temps du Roy Hen-
ry 2. du nom Roy de France, sa devise est, Moyen, ou trop.
Il mourut à Orleans (non sans soupçon d' avoir esté empoisonné)
pour la jalousie de ses belles inventions , l'an 1563. agé de 50. ans ou
environ .